COMPTE RENDU de la journée du 20e anniversaire de la Route de l’Esclave au siège de l’UNESCO : Notes de Christophe Montrose. du Club pour l’UNESCO : Théâtre à Propos Pour rappel : L’ONU, en AG a voté que : la décennie allant du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2024 sera La Décennie Internationale des Personnes d’Ascendance Africaine, et qu’elle aura pour thème « Personnes d’ascendance africaine : considération, justice et développement » Il s’agira de : promouvoir les contributions de ces personnes aux sociétés et civilisations humaines. reconnaître la mémoire des victimes de l’esclavage lutter contre les discriminations envers ces personnes imposer une vigilance des manuels d’histoire Trois axes : Scientifique – Historique – Culturel Les monuments et lieux de mémoire doivent être des lieux de : Contemplation Méditation Guérison Les domaines encore en chantiers et trop peu connus ou peu développés :
Reconnaissance
Actions dans le domaine de l’Éducation : Il est aujourd’hui reconnu que la route de l’esclave a façonné le monde actuel. Il faut mettre à mal les non vérités qui permirent le principe d’infériorisation systématique :
Il est à constater une forme de déni doublé d’indifférence face à ce nouveau savoir. En conclusion, il faut impliquer le monde entier. Les domaines positifs :
L’Histoire Générale de l’Afrique, impulsée par l’UNESCO, permet de comprendre la répartition actuelle de la diaspora avec en plus l’ADN qui révèle des informations précises. Il faut encourager toute société du monde à faire contribuer à leur programme scolaire l’histoire de l’Afrique. Ne pas oublier ou minimiser que les africains sont venus remplacer des populations indigènes préalablement exterminées. Ne pas oublier qu’en Europe, en Asie, en Amérique, des personnes ont toujours dénoncé l’esclavage. La route de l’esclave doit fêter les occidentaux qui se sont levés contre l’esclavage au même titre que les personnes d’ascendance africaines. Sur le plan Culturel : Promouvoir la reconnaissance de l’apport culturel des esclaves dans le monde entier. Programme d’action de cette décennie :
Commentaires de Monsieur Doudou Diène (Initiateur et responsable des Projets de Routes Interculturelles de l’Unesco : Routes de la Soie, Route de l’Esclave, Routes de la Foi, Routes Al Andalus) : En 2001 est reconnu, à la conférence de Durban, ce crime contre l’humanité. Étrange crime sans châtiment et non documenté. Bien sûr qu’il s’agit d’un silence idéologique, pour raison d’état, de cette histoire. Le problème est donc éthique et il faut se poser les questions suivantes :
Parler du passé est fondamental mais il ne faut surtout pas oublier que cette histoire est un marqueur lourd des sociétés contemporaines. Les caractéristiques de cette forme d’esclavage sont :
La réparation doit tenir compte des quatre principes :
le CPMCE (Comité Pour la Mémoire de la Commémoration de l’Esclavage) a mis en place :
Le CPMCE pose la question suivante : Ne faudrait-il pas encourager une collaboration internationale qui permettrait la mise en place d’une base transnationale sur la question des réparations ? Propositions diverses : Françoise Verges :
Autres personnes :
Paris, siège de l’UNESCO, le 10/09/2014. |
||